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mardi 22 mai 2012

Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eus - E.E. Schmitt


Genre : Contemporaine
Editions : Albin Michel (2012)
Nombre de Pages : 115

Résumé : Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.

Mon avis : Dans ce dernier tome du Cycle de l'Invisible, E.E.Schmitt nous raconte la rencontre entre un jeune homme d'affaires français et une dame pipi chinoise qui prétend avoir dix enfants.

Dans ce pays de l'enfant unique, le narrateur a du mal à la croire mais va magré tout revenir dès qu'il le peut dans les toilettes de ce grand hôtel du sud de la Chine, afin que Mme Ming lui raconte les vies singulières de ses enfants.
Une relation improbable va alors se créer entre ce jeune homme pressé, et cette dame pleine de sagesse et tellement attachante.

La plume d'E.E.Schmitt est toujours aussi fluide, subtile et agréable et nous fait vraiment voyager dans cette culture asiatique.

Le récit est ponctuée de différentes pensées philophiques de Confucius et nous délivre une belle leçon de vie et une profonde réfléxion, sur notamment l'importance de la famille.

Une histoire poétique, pleine de sagesse et d'humanité...

Et comme à son habitude avec cet auteur, un gros coup de coeur pour la fin, pleine de symboles et d'émotions !!

Ce n'est pas mon oeuvre préféré d'E.E. Schmitt, mais je vous conseille vraiment ce petit livre !

Extrait :
"Au lieu de se plaindre de l'obscurité, mieux vaut allumer la lumière" p.8

"La tête ronde d'une couleur écarlate, des plis nets sur la peau, des dents aussi fines que des pépins, madame Ming évoquait une pomme mûre, sinon blette, un brave fruit, sain, savoureux, pas encore desséché. Mince, son corps semblait une branche souple. Sitôt qu'elle s'exprimait, elle s'avérait plus acidulée que sucrée car elle distillait à ses interlocuteurs des phrases aigrelettes qui piquaient l'esprit" p.9

"C'est quand le froid de l'hiver surgit que l'on note que le pin et le cyprès se dépouillent de leurs feuilles après les autres arbres." p.22

"L"expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la tient." p.56

"Le silence est un ami qui ne trahit jamais." p.91
*****
3/4




1 commentaire:

  1. Ce livre a l'air chouette! Je suis entrain de lire "La part de l'autre" de cet auteur. J'aime beaucoup!

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