Editions : Folio (2009)
Nombre de Pages : 210
Résumé : Tout va pour le mieux pour la belle et discrète Nathalie jusqu'au jour où elle perd l'homme qu'elle aime dans un accident. Elle sort de son deuil d'une façon inattendue, par un baiser anodin avec un collègue de travail qui n'avait a priori rien pour lui plaire.
Mon avis : Nathalie a perdu l'homme qu'elle aimait par dessus tout. 3 ans après elle n'est toujours pas parvenue à se reconstruire totalement et ne conçoit pas l'idée de refaire rentrer quelqu'un dans sa vie.
Jusqu'au jour, où elle embrasse de manière complètement inopinée, Markus, son collègue suédois au physique "particulier".
Une jolie (mais pas toujours très facile) histoire va alors naître entre ces 2 âmes esseulées.
Simplicité, tendresse, délicatesse sont les maîtres mots de ce petit roman qui se lit très vite.
J'ai aimé tout particulièrement le style d'écriture de l'auteur (que je découvre avec ce livre), plein de fraîcheur et de poésie (voir extraits ci-dessous).
Beaucoup d'humour (très spécial !) est également présent dans ce roman, tels que certains courts chapitres dotés d'informations totalement inutiles (comme la recette du risotto ou les résultats des matchs de foot...) qui se glissent entre 2 chapitres, de manière très déconcertante. Bien qu'amusants, j'ai trouvé néanmoins que certains de ces passages cassaient, par moment, un peu le rythme du récit ainsi que la magie de l'histoire...
Enfin, je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages... J'ai trouvé que la tristesse de Nathalie la rendait trop froide (ce qui peut se comprendre aussi, mais du coup je n'ai pas réussi à accrocher totalement à ce personnage...), et que le manque de confiance de Markus le rendait un peu trop insipide...
Malgré cela, j'ai passé un moment de lecture très agréable, tout en douceur et en délicatesse !
Je suis curieuse de voir maintenant l'adaptation qui est actuellement dans nos salles de cinéma...
Extraits :
"Mais pour ce qui concernait Nathalie, il était hors de question d'en parler à quiconque ici. Il fallait murer dans le silence ses incertitudes. Du silence oui, mais il avait peur que son coeur, en tapant si fort, ne fasse trop de bruit." (p. 112)
"Il était bien placé pour savoir que son coeur était une sorte de mirage d'oasis ; dès qu'on s'approchait, il s'effaçait." (p.148)
"En défendant ainsi son territoire avec Markus, elle trahissait son trouble. Ce trouble qu'elle était toujours incapable de définir. Le Larousse s'arrête là où le coeur commence." (p.179)
"C'était si étrange de le voir avancer ainsi, comme propulsé par la fureur. Il était une voiture diesel dont on aurait trafiqué le moteur. Il y avait quelque chose de trafiqué chez lui : on avait touché ses fils sensibles, les nerfs qui vont droit au coeur." (p.187)
Chapitre 87 : Prétextes utilisés par les employés pour aller voir Markus.
J'aimerais bien emmener ma femme en vacances en Suède cet été. Tu as des conseils à me donner ?
*
T'aurais pas une gomme ?
*
Ah pardon. Je me suis trompé de bureau.
*
T'es toujours sur le 114 ?
*
Il marche ton Intranet ?
*
C'est quand même fou l'histoire de ton compatriote qui est mort avant d'avoir eu le temps de voir le succès de sa trilogie.
J'aimerais bien emmener ma femme en vacances en Suède cet été. Tu as des conseils à me donner ?
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T'aurais pas une gomme ?
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Ah pardon. Je me suis trompé de bureau.
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T'es toujours sur le 114 ?
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Il marche ton Intranet ?
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C'est quand même fou l'histoire de ton compatriote qui est mort avant d'avoir eu le temps de voir le succès de sa trilogie.
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