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jeudi 22 décembre 2011

Confessions d'une accro du shopping - Sophie Kinsella

Genre : Chick Lit(2004)
Editions : Pocket
Nombre de Pages : 371

Résumé :Selon Rebecca Bloomwood, "si l'on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n'existerait plus". Droguée au shopping, notre héroïne s'expose à un nombre de tracas aussi impressionnant que le montant du relevé de sa carte de crédit. Témoin de la riche correspondance qu'elle entretient avec son banquier... Comble de l'ironie: Beckie est journaliste à Réussir vos épargnes, où son travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer leur budget. Les dettes s'amoncellent... Un dernier shopping pour se remonter le moral ? Impossible, toutes ses cartes sont bloquées. De solutions empiriques en effroyables mensonges, c'est la panique. De quoi miner aussi son début d'histoire d'amour avec le séduisant homme d'affaires Luke Brandon. A ce stade, une issue heureuse ne tiendrait-elle pas du miracle ?

Mon avis : J'avais déjà lu ce roman il y a quelques années, mais quel plaisir de retrouver Becky, une jeune fille fraîche, pétillante, drôle et un "chouilla" trop dépensière !!
Tout au long du livre, notre héroïne va chercher un moyen de combler son découvert, en essayant de dépenser moins, ou en trouvant une solution pour gagner plus !
Ce que j'aime tout particulièrement dans ce personnage, c'est sa facilité à se raconter des histoires, à partir dans ses délires et à se retrouver toujours dans des situations cocasses ! (voir extraits ci-dessous)
L'écriture est fluide et facile à lire ; l'histoire fraiche, amusante et sympathique !
J'ai passé un super moment avec cette lecture ! Un gros coup de coeur pour ce roman !!
Je finis ma lecture en cours, et je retrouve Becky à Manhattan ! Une chose est sûre, j'ai hâte !!

Extraits :
"Voulez-vous connaître mon rêve secret ? Il est apparu à la suite d'un article que j'ai lu dans le journal sur un micmac entre cartes bancaires. Cette histoire m'a tellement plu que j'ai découpé l'article et que je l'ai collé sur la porte de ma penderie. Voici : deux relevés ont été intervertis et tenez-vous bien, chaque destinataire a payé la facture de l'autre sans s'en rendre compte. Ils ont payé sans même vérifier. Depuis, mon voeu le plus cher est qu'il m'arrive la même chose. Qu'on envoie à une mémé de Cornouailles ma facture monstrueuse et qu'elle la règle sans la regarder. De mon côté, je recevrai la sienne - 4.98 livres correspondant à l'achat de trois boîtes de pâtée pour chat - que j'acquitterai rubis sur l'ongle. Ce n'est que justice, après tout." (p.14)

"Millets ? Je ne vais jamais chez Millets. Le front plissé dans la perplexité, je fixe le relevé en réfléchissant. Et soudain, la vérité éclate. C'est évident : quelqu'un a subtilisé ma carte.
Oh ! mon Dieu ! Moi Rebecca Bloomwood, j'ai été victime d'un vol. Maintenant tout est clair. On a fauché ma carte de crédit et imité ma signature. Qui sait combien de fois elle a été utilisée ? Pas étonnant que mon relevé soit couvert de chiffres !" (p. 16)

"Nous sommes arrêtés à un feu rouge. Une femme obèse vêtue d'un jogging de velours rose tente de traverser la rue. Elle est surchargée de courses et tient un petit chien ridicule. A intervalles réguliers, elle laisse échapper un de ses paquets, qu'elle rattrape en déposant un autre sac par terre. C'est si énervant que j'ai envie d'aller l'aider. Soudain, elle en fait tomber un. Il s'ouvre et trois énormes pots de glace roulent sur la chaussée.
Ne rigole pas, me dis-je. Sois adulte. Je serre les dents, mais ne peux m'empêcher de glousser.
Du coin de l'oeil, je vois Luke s'efforcer aussi de rester sérieux.
La femme se met à descendre la rue en courant pour rattraper ses emplettes, talonnée par son toutou. C'est parti. J'éclate de rire. Et quand le chien qui a dépassé sa maîtresse essaie d'arracher le couvercle d'un des pots avec ses dents, je crois mourir. Je regarde Luke et n'en reviens pas. Il pleure de rire. J'étais persuadée que Luke Brandon ne riait jamais.
- Je sais qu'on ne doit pas se moquer des gens. Mais...
- Ce chien s'étrangle Luke. Ce satané chien !
- Cette tenue !
Le taxi démarre et nous dépassons la femme obèse, penchée sur ses pots de glace, son énorme derrnière rose pointée en l'air.
-Les joggings de velours rose devraient être interdits.
- Je suis tout à fait de votre avis, dit Luke le plus sérieusement du monde. Les joggings de velours rose sont dorénavant interdits. Ainsi que les cravates.
- Et les slips, dis-je sans réfléchir.
Je sens mon visage s'empourprer. Comment puis-je parler de slip devant Luke Brandon ?" p.197






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